Attractivité et démographie du DES de Médecine d’Urgence quel bilan à 4 ans Dr JOUBAULT A
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La Médecine d’Urgence n’a obtenu qu’en 2017 sa place au sein des spécialités médicales en France avec la création du DES. L’objectif du DES était d’améliorer la formation, l’attractivité et le recrutement des médecins urgentistes.
Cette étude semi-qualitative visait à déterminer la démographie et les facteurs d’attractivité de la spécialité à travers l’analyse des rangs ECN depuis 2017 et des réponses à un questionnaire anonyme national.
La spécialité a connu une baisse d’attractivité en 2018, avec une augmentation du rang moyen national et une incapacité à pourvoir tous les postes ouverts aux choix, qui semble toutefois se corriger depuis. Le questionnaire a recueilli 475 réponses. Les principaux facteurs d’attractivité de la spécialité sont sa diversité, sa transversalité et sa technicité tandis que les principaux freins au
choix de cette spécialité sont le faible nombre de lits d’aval, le travail en souseffectif et la pénibilité de l’exercice sur le long terme. Il a été mis en évidence que les étudiants étaient plus susceptibles de choisir la Médecine d’Urgence comme spécialité après l’avoir découverte en stage (RR=1,26). Cette étude révèle de fortes disparités entre les subdivisions, les facteurs influençant le choix relevant essentiellement de la qualité de vie et d’exercice, et le respect de la réglementation. Les répondants étaient assez peu intéressés par les cursus de recherche mais plus susceptibles de s’y investir après un premier contact au travers d’un M1 (RR=3,38).
Les internes étaient globalement très satisfaits de leur choix de spécialité mais demandent un approfondissement de leur formation théorique et un développement de l’apprentissage par simulation.
MOTS CLES : attractivité, démographie, médecine d’urgence, DESMU, interne